Detrás de Babel-o-Drome, está La Biblioteca de Babel, un
cuento publicado en 1941 por el autor argentino Jorge Luis Borges. Se trata de
una biblioteca con enormes estantes, que reúne todos los libros de 410 páginas
publicadas o aún no escritas, en todos los idiomas imaginables. Babel-o-Drome
está inspirado en esta historia para abordar problemas actuales: excedentes de
información y comunicación, cuestionamiento de identidad ... Y al participar,
el público también está cuestionando.
Babel-o-Drome, du
théâtre qui mêle les arts et les langues
Le jour tombe doucement sur Toronto. Le soleil disparaît
lentement derrière les petites maisons qui bordent le parc Wychwood Barns. À
l’entrée des jardins, une curieuse scène vient de commencer. Une vingtaine
d’artistes dansent, et certains font tournoyer des perches à selfie. Des chants
et des notes de tambour les accompagnent. Quelques mètres plus loin, les
danseurs tournent en rond. Le visage faussement enjoué, ils lancent des phrases
qui se mêlent les unes aux autres dans une mélodie entêtante : « Prenons un
selfie ». « As-tu Instagram? ». Les artistes s’adressent au public qui les a
suivis.
Différentes formes d’art, utilisation des nouvelles
technologies, réflexion sur la communication et les réseaux sociaux,
interactions avec l’assistance, déambulation : ce sont quelques-uns des
principaux ingrédients de la performance jouée le vendredi 29 juin.
Babel-o-Drome est une pièce théâtrale multimédia et multilingue, en français et
en anglais. Elle est présentée par le collectif Bus 1.2.3, qui regroupe des artistes
torontois et montréalais, avec le chœur Element de Toronto.
Derrière Babel-o-Drome, il y a La Bibliothèque de Babel, une
nouvelle publiée en 1941 par l’auteur argentin Jorge Luis Borges. Il y est
question d’une bibliothèque aux immenses rayonnages, qui rassemble tous les
livres de 410 pages publiés ou même pas encore écrits, dans toutes les langues
imaginables. Babel-o-Drome s’inspire de cette histoire pour aborder des
questions d’actualité : surplus d’information et de communication,
questionnements identitaires… Et en participant, le public s’interroge aussi.
Dans le parc Wychwood Barns, la ballade théâtrale se
poursuit. Des artistes tapent frénétiquement sur de vieilles machines à écrire,
au rythme de nouveaux chants. D’autres comédiens tiennent des cadres sur
lesquels sont projetés des extraits de films en noir et blanc. Plus tard, tout
le monde se dirige vers les pelouses du parc, pour de nouvelles performances
qui font participer le public. Ensuite, la pièce s’est rejouée le 30 juin, puis
le 1er juillet. Et ce n’est pas fini. Des extraits de Babel-o-Drome et des
objets numériques utilisés lors des représentations seront présentés le 29
septembre lors de la Fête de la Culture, dans les bibliothèques Deer Park de
Toronto et Woodside Square de Scarborough. La pièce sera aussi jouée le 20
octobre lors du festival Phénomena de Montréal. L’artiste torontoise Nicole
Croiset réalise également une vidéo à 360 degrés, à partir d’images capturées
lors de la représentation. Elle sera disponible sur sa chaîne YouTube,
mediacronic. Une autre manière d’assister à la pièce, et surtout d’y
participer.
Fuente: lemétropolitain
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